mercredi 30 mai 2007

Larache, les visites à ne pas manquer




- le panorama sur la ville (quitter Larache en direction de Tanger et tourner à gauche à la hauteur du site de Lixus, à environ 4 km) : vue magnifique en se rendant sur la plage située de l’autre côté de l’oued, qui s’étire sur des kilomètres
- le Musée Archéologique, installé dans un bastion du XVI ème siècle, frappé aux armes de Charles Quint : recèle quelques belles sculptures, un grand nombre de pièces de monnaie et de nombreux objets trouvés dans les fouilles de Lixus

- la Citadelle de la Cigogne, forteresse érigée en 1578 sur l’ordre d’un sultan saadien par les prisonniers portugais de la « bataille des trois rois », et remaniée par les Espagnols au XVII ème siècle

- le marché municipal, au style hispano-mauresque, avec ses tours et coupoles et son enceinte : sous les arcades, sont installés les marchands de poissons et de fruits & légumes


- la tombe de Jean Genet, dans le cimetière chrétien, plein de charme, repeint en blanc et bleu, avec la mer pour toile de fond ; sur sa tombe, deux pierre blanches qui encadrent un peu de sable rouge. L’océan pour seul compagnon, la prison juste derrière, l’écrivain repose comme il a vécu.

jeudi 24 mai 2007

Chefchaouen, histoire de la ville


La construction de la ville de Chefchaouen fut fondée en 1415 par le Chérif Moulay Ali Ibn Rachid. Son entreprise s’inscrivait dans un contexte de résistance locale à la conquête Portugaise et Espagnole…
L’arrivée massive de familles andalouses durant la période de la Reconquista Espagnole contribua au développement démographique et architectural de la ville.
En plus de son rôle militaire, Chefchaouen a constitué à travers son histoire un pôle religieux et spirituel qui exerçait une influence régionale mobilisatrice contre le danger ibérique.
Chefchaouen compte un important patrimoine religieux : 20 mosquées et oratoires, 11 zawiyas et 17 mausolées ; ceci lui a valu le nom de El Madine El
Saliha « la ville sainte »
Chefchaouen resta longtemps fermé aux européens, seul Charles de Foucauld en 1883 réussit à y pénétrer au cours de sa fameuse « reconnaissance à travers le Maroc » en se faisant pour juif…mais n’y resta qu’une nuit.
En 1920, les Espagnole prirent Chefchaouen, qu’ils rendirent en 1956 au royaume du Maroc

mercredi 16 mai 2007

Kénitra, le site de Banasa

Le site de Banasa (Toponyme actuel : Sidi Ali bou Jenoun) occupe un double monticule étiré du nord au sud sur la rive gauche du Sebou, à 17 km en aval de la ville Mechraa bel Ksiri.
Le site de Banasa et ses alentours ont probablement été fréquentés dès l’époque préhistorique et protohistorique (outils en silex, céramique modelée). Quelques amphores, des lampes à deux becs et des bijoux en or attestent la fréquentation du site à l’époque phénicienne.
Au Vème siècle ou au plus tard au IVème siècle avant J.-C., le site est occupé par des ateliers de potiers dont l’activité se poursuit jusqu’au Ier siècle avant J.-C. De ces installations artisanales dont les traces n’ont été
reconnues, à l’heure actuelle, qu’à l’occasion de sondages limités pratiqués dans le quartier méridional de la ville, sont issus des produits céramiques portant la marque d’influences phéniciennes, grecques et ibéro-puniques, mais témoignant d’une originalité locale indéniable. Les recherches récentes entreprises à Banasa ont confirmé l’importance de la production céramique et ont amplement enrichit le répertoire des céramiques banasitaines par des formes inédites.
En 25 avant J.-C., une colonie romaine portant le nom de Colonia Iulia Valentia Banasa et administrativement rattachée à la province de Bétique (Espagne), est créée à l’emplacement de la cité maurétanienne.
Au début du règne de Marc Aurèle, Banasa devient colonia aurélia, et demeure un centre florissant jusque vers 285 ap. J.-C., date à laquelle la Maurétanie Tingitane est réduite aux territoires situés au nord de l’oued Loukkos. Banasa est alors abandonnée. Toutefois les recherches récentes prouvent que des traces d’une occupation postérieure subsistent.